L’Orée bleue, créations ferriques – vernissage
La cyanotypie, ou l’art de voir la vie en bleu – Par Iolanda Da Costa Guedes
Si vous voulez découvrir son travail et la technique de la cyanotypie (mais qu’est-ce que c’est ? mais qu’est-ce que c’est ?) c’est ce soir à 19h30 au Poulailler, lors du vernissage de sa première exposition.
Iolanda DA COSTA GUEDES
Chargée de développement culturel en milieu rural pendant plus de vingt ans, Iolanda a sillonné la campagne : Puy-de-Dôme, Corrèze et Normandie.
Curieuse de nature, elle découvre les plantes sauvages et comestibles lors de stages avec Solène Pérémarty et Guy Lallière.
Elle découvre la magie du cyanotype grâce à son ami photographe Aurélien David.
Ses différentes expériences professionnelles dans le spectacle vivant et l‘art contemporain : Horizons “Arts-Nature en Sancy“, La Luzège, la Cie La Litote, Le centre agroécologique et culturel le Battement d‘Ailes ont été de grandes sources d‘inspiration.
Sa passion pour le vivant, l’art et la nature font éclore en elle ses premières créations à l’automne 2023.
Ses cyanotypes sont réalisés à partir de végétaux récoltés lors de ses balades-flâneries ou négatifs photos.
Un peu d’histoire
On doit l’invention du procédé à Sir John Frederick William Herschel, astronome et chimiste, qui mit au point le procédé en 1842, en travaillant sur la sensibilité à la lumière des sels de fer.
Anna Atkins, botaniste britannique, utilisa cette technique pour ses ouvrages d’herbiers en photogrammes.
Ce fut l’une des premières publications d’ouvrage photographique !
Le processus
Le procédé consiste à placer un objet sur un papier sensibilisé* que l’on exposera à la lumière directe du soleil pour révéler le pigment bleu de Prusse qui forme l’arrière-plan, tandis que la trace de l’objet demeure blanche.
*Papier traité avec une solution photosensible : mélange de ferricyanure de potassium et du citrate